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REGISTRES DU BUREAU
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1507.
CCX. — Marché de curer et nettoyer à vif fons les aigoux de Paris, depuis le gril de la rue Saint Anthoine près S1 Pol jusques aux champs à l'arche et aigoust de Chaleau.
io avril 1507. (F°1 162 r°.)
«Pierre Derieu, Jehan Vauhardy, Jehan Mabille et Jehan Héret, pyonniers demorans à Paris, con­fessent avoir fait marché et convenant, à mess" les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris, de curer ct nettoyer à vif fons, bien et deue­ment etde largeur qu'il appartient, tous les ausges, arches et pons estans en iceulx esgoux, lant dedans la ville que dehors, et depuis l'esgout estant devant la rue Saint Pol jusques à l'arche de Chaluau'1' : pour le pris de douze deniers parisis chascune toise cou-
rant, qui leur en sera payé par lesd. Prevost et Es­chevins au feur et ainsi qu'ilz feront lesd, ouvraiges, lesquelz ilz promettent fere et parfere ainsi que dessus est dit, et en la plus grant diligence que possible leur sera, sans discontinuer à la perfection desd, ouvraiges; promettant, etc.; obligeant chascun pour le tout corps et biens, etc.; renonçant, elc.
"Fait l'an mil vc et sept, le samedi dixiesme jour d'Avril après Pasques."
Ainsi signé : Vaubuyn et Drouet.
CCXI. — Marché de vuydange d'immondices sourz les Ormes.
13 avril 1507. (Fol- 162 v°.)
L'an mil vc et sept, le xii0 jour dud. mois d'Avril après Pasques, a esté fait marché par Mess™ à Jehan Héret, pionnier et voitturier par eaue, de curer, nettoyer et mener hors Paris en ses bas-teaulx et descharger en lieux non préjudiciables, certaine et grant quantité de boes et immondices qui sont de long temps accumulez le long des
caiz de la riviere de Seine, commançant à l'en­droit de la descente qui vient de la rue Geoffroy l'Asnier, et tirant contremont vers le port à l'Ar­chevesque le long de la place aux Ormes'2' : et ce moyennant le pris de cinq solz quatre deniers pa­risis pour chascune toise quarrée qui se trouvera de vuydange.
CCXII. -----NlVEL EN DEUX FAÇONS DE LA PENTHE
22 avril 1507.
Le xxii° jour dud. mois d'Avril oud. an, de l'or­donnance de mess™ les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris, ont esté toizez et nyvellez, par les maistres des euvres d'icelle, deux formes de penthe procedans du millieu du pont Nostre Dame, conlinuans sur une mesme penthe d'ung polce et quart pour toise, jusques à la cruppe de la deux™0 arche dud. pont du costé Saint Jaques de la Boucherie, et d'icelle cruppe l'une d'icelles penthes prenant son chemin sur
DU PONT DU COSTÉ S' JAQUES DE LA BOUCHERIE.
(Fol. 162 v°.)
deux polces de penthe pour toise et portant ses eaues jusques à l'endroit de l'ostel Jehan Girault au carrefour de la Haulte Vennerie; et l'aulre penthe laissant ses eaues à l'endroit de la rue de la Ten-
nerie sur la haulteur de.....au dessus du pavé
qui est à present et d'ancienneté, et à raison de trois polces et demy de pentte pour chascune toise. Et selon lesd, deux penthes, ont esté par iceulx maistres des euvres tenduz cordeaux et tenuz par aucun temps.
par le pape en possession de l'abbaye de Fécamp qu'il gouverna jusqu'à sa translation au siège archiépiscopal de Bourges (i5i5). Précédemment abbé de Saint-Ouen et de Saint-Georges de Rocherville, il céda ce dernier bénéfice à son concurrent, Antoine Le Roux, en faveur duquel le Bureau de Ville s'était entremis sans succès pour l'abbaye de Fécamp. (Voy. Gallia Christ, xi, col. i53, 2i3.)
(•) Voy. ci-dessus l'art. CLXII.
(2) Sur l'emplacement du sport à l'Archevesque,') voy. page 108, note i. —La place et le quai - aux Ormes j> devaient cette déno­mination à leur proximité de l'ormeau Saint-Gervais. Le quai des Ormes est aujourd'hui le quai de l'Hôtel-de-Ville.